Diagnostic et audit de sécurité incendie

Comment défifeu aborde votre immeuble

Ce que vous apporte un diagnostic ou audit défifeu

Le diagnostic ou audit de sécurité incendie est un guide indispensable pour le bailleur social, gestionnaire immobilier et propriétaire et permet une protection contre les risques liés aux incendies. Il peut également concerné, en complément, les installations collectives de gaz.

Un diagnostic n'est pas qu'une liste de recommandations. Il engage son auteur qui conseille, propose des priorités, suggère un échéancier de travaux et tient compte des contraintes techniques et économiques du maître d'ouvrage.

Il se doit surtout d'être réalisé sur la base d'une analyse et d'une évaluation des risques d'incendie pertinente, véritable clef de sa réussite !

L'approche est tout d'abord réglementaire. A chaque immeuble correspond une réglementation applicable à l'époque de sa construction. Il s'agit d'arrêtés ministériels cadrés par le code de la construction et de l'habitation. Les textes ultérieurs ne s'imposent pas.
Les dates charnières, en matière de sécurité incendie dans les immeubles d'habitation, sont 1955, 1960, 1970 et 1986. Toutefois, en cas de travaux de réhabilitation, il est recommandé que ces derniers prennent en compte les dispositions de la circulaire ministérielle de 1982.

L'encouragement au diagnostic incendie dans les bâtiments d'habitation anciens a été introduit par la direction générale de l'urbanisme, de l'habitat et de la construction (Ministère du Logement), dès août 2004.

Comment aborder, juridiquement, une réhabilitation ?

Les immeubles d’habitation anciens concernés par des opérations de réhabilitation ont bien souvent fait l’objet d’une demande de permis de construire déposée avant le 6 mars 1987, ce qui les exclue du champ d’application de l’arrêté du 31 janvier 1986, le plus récent en matière de sécurité incendie.

Ainsi, pour les demandes de permis de construire déposées entre le 30 septembre 1970 et le 5 mars 1987, les bâtiments relèvent des dispositions du décret n° 55-1394 du 22 octobre 1955 fixant les règles générales de construction des bâtiments d’habitation et de l'arrêté du 10 septembre 1970. Pour les demandes déposées entre le 1er janvier 1961 et le 29 septembre 1970, les immeubles en question relèvent, outre du décret du 22 octobre 1955 susvisé, de l’arrêté du 23 mai 1960 relatif à la protection des bâtiments d’habitation contre l’incendie – sécurité et sauvegarde des personnes en cas d’incendie. Enfin, pour les immeubles dont la date de dépôt de la demande de permis de construire est antérieure au 31 décembre 1960, aucune règlementation nationale unique ne s’applique, au-delà du décret du 22 octobre 1955. Leur classement se fonde alors sur la circulaire de 1982.

La circulaire du 13 décembre 1982

La circulaire n° 82-100 du 13 décembre 1982 relative à la sécurité des personnes en cas de travaux de réhabilitation ou d’amélioration des bâtiments d’habitation existants regroupe les recommandations constituant, selon les termes mêmes de ce texte, un « indispensable ensemble de référence à la fois pour les constructeurs qui devraient au moins respecter ces dispositions minimales, et pour les prescripteurs qui ne devraient pas exiger, sauf cas particuliers, de mesures plus contraignantes ».

Ce principe a été récemment réaffirmé par l’administration centrale, dans la circulaire n° 2007-36 DDSC-DGAC-DGUHC du 15 mai 2007 relative au classement et à la règlementation sécurité incendie applicable aux établissements accueillant des personnes âgées, y compris les logements foyers pour personnes âgées. Si cette circulaire invite les maîtres d’ouvrages, pour des immeubles spécifiquement destinés aux personnes âgées, de « s’efforcer, lors de la réalisation de travaux, d’augmenter le niveau de sécurité pour tendre vers celui de l’arrêté du 31 janvier 1986 », elle rappelle, par ailleurs, que « pour les travaux de réhabilitation ou d’amélioration des bâtiments d’habitation existants, la circulaire du 13 décembre 1982 relative à la sécurité des personnes édicte le principe général de réduction des risques d’incendie et de non dégradation du niveau de sécurité préexistant. »

Défifeu estime néanmoins que les évolutions techniques apportées par l’arrêté du 31 janvier 1986 relatif à la protection contre l’incendie des bâtiments d’habitation ne doivent pas, pour autant, être négligées dans l’approche des mesures concourant à élever le niveau de sécurité de ces immeubles.

Dans cet esprit, les maîtres d’ouvrage devraient, selon nous, inviter les maîtres d’œuvre à mener leur étude en intégrant prioritairement les dispositions constituant le cadre règlementaire obligatoire, tout en s’inspirant, autant que faire se peut, et dès lors que cela n’entraîne pas des contraintes modifiant fondamentalement l’économie des bâtiments ou conduisant à des configurations s’opposant à un fonctionnement normal des immeubles, toute disposition dont la parution est postérieure à la date de leur construction.

La possibilité est ainsi donnée aux maîtres d’œuvre de proposer, au besoin sous forme de variantes, là où cela leur semble utile et dans le respect des principes ci-dessus, des améliorations hors cadre réglementaire obligatoire.

A travers une telle démarche volontaire, les maîtres d’ouvrage affichent clairement leur souci de porter une attention toute particulière à la sécurité incendie, tout en évitant, comme le précise également la circulaire n° 82-100, qu’une « règlementation inadaptée ne devienne excessive sans rien gagner en efficacité ».

Une telle dérive serait d’ailleurs contraire au principe de non-rétroactivité du droit français.

 

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Diagnostic de sécurité incendie

Le diagnostic sécurité incendie se décline selon un référentiel dit "de bonne pratique" ou "guide pour l'amélioration de la protection incendie des bâtiments d'habitation existants" AFNOR BPX70-200 septembre 2005. Téléchargez ici notre document complet de présentation.

Une bonne approche des questions de sécurité incendie doit aussi s'inspirer de l'expérience et du bon sens !

Le diagnostic ou audit portera prioritairement sur la protection et l'isolement des dégagements et circulations contre les incendies, par rapport aux locaux à risques (locaux techniques, poubelles, caves, garages, chaufferies etc.)

Le diagnostic ou audit prendra en compte les fluides et leurs cheminements, en particulier ceux qui peuvent constituer un risque important, tel que le gaz.
 

Le diagnostic ou audit veillera aussi à une meilleure protection des logements, par rapport à leur environnement.

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